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31.05.12 Loukachenko a raconté toute la vérité sur Sarkozy

Le Président de France François Hollande fraîchement élu doit tenir les promesses préélectorales, et l'ex président de ce pays Nicolas Sarkozy doit rendre compte pour l'encaissement de l'argent de Muammar Gaddafi. Cela a été déclaré par Alexandre Loukachenko en répondant aux questions des députés du parlement Biélorusse.

Le Président de la Biélorussie Alexandre Loukachenko s'est adressé au peuple et au parlement avec le message. Le chef de la république a fait une déclaration inattendue: il a confirmé que le président de la France Nicolas Sarkozy avait pris de l'argent chez Muammar Gaddafi assassiné.

"Si vous voulez, j'avais l'intention de dire quelque part sur cela, et ensuite j'ai pensé: ah, faut pas m'intervenir dans ces événements! S'ils sont si sages - les Français, et sont si démocrates, ils auraient du chasser Sarkozy il y'a déjà 2-3 ans, quand il a pris de l'argent au chef de Libye pour ses élections".

"Il a pris pas $50 millions, dont les médias français ont parlé pendant la campagne électorale, mais, au dire de Muammar Gaddafi, il a pris plus de $100 millions. Cela Gaddafi m'a raconté personnellement pendant sa visite à Minsk, mais je ne voulais pas intervenir dans cette campagne électorale. Il a pris cet argent, et regardez avec quel ardeur il se justifie!", - cite l'agence BELTA les paroles de Loukachenko.

À l'avis du Président biélorusse, cela pouvait devenir la raison de l'attaque sur la Libye, ainsi que "du viol et de l'assassinat de Gaddafi, et maintenant, on fait des efforts pour supprimer toute sa famille et brouiller les pistes du crime. Peut-être, c'est pour cela qu'on a scié et violé la Libye. C'est donc ça la démocratie!," - le chef d'Etat a conclu.

"Quant à la France, - ces événements et le changement de l'atmosphère de l'Union Européenne ?: Eh bien, premièrement, il ne reste rien à Hollande que tenir ses promesses personnelles aux Français, je pense, que Sarkozy les a ennuyés suffisamment. Mais la différence n'est pas grande (entre Sarkozy et Hollande). Et c'est pour cela que tous ont cru toutes les promesses fougueuses déclarées par le nouveau Président de la France. Il parlait des choses justes: il parlait des choses, remarquez, qui se réalisent chez nous en pratique. Donc le rempart de la démocratie et la deuxième économie ou la troisième économie de l'Union Européenne – les Français en ont par-dessus la tête de toutes ces transformations du marché où on nous poussent maintenant. Il se pose la question: pourquoi on nous poussent là-bas, si eux-mêmes, ils s'écartent de là ?".

Le chef de la Biélorussie a marqué aussi qu'à l'arrivée de Hollande au poste du Président de la France il n'attendait pas d'amélioration des relations entre Minsk et Paris. Loukachenko a ajouté qu'après le départ de Sarkozy les relations de la France et de l'Union Européenne avec la Biélorussie ne changeront pas, parce que Paris actuellement n'a que faire avec Minsk, il est occupé de ses propres problèmes. Evidemment, l'inertie est très grande. Qu'est-ce que c'est la Biélorussie pour la France? "Je n'y vois pas des changements importants". "Voici ce que je peux vous dire sur cette campagne électorale et en liaison avec cela sur la démocratie dans les États principaux du monde, qui cherchent nous faire la leçon", - Loukachenko a dit.

Il a caractérisé le nouveau Président socialiste François Hollande d'une façon suivante: "Je ne vois pas de changements quelconques. Seulement je peux dire qu'un homme, qui parle pour le moment des choses justes est venu au pouvoir".

P.S. L'Ambassade française a exprimé aussi le regret au sujet de la pression sur les membres des organisations non gouvernementales en Biélorussie. La France appelle la Biélorussie à libérer immédiatement toutes les personnes emprisonnées pour les convictions politiques ou pour leur activité, liée avec la protection des droits de l'Homme, - est prononcé dans la declaration officielle de l'ambassade.

Paris officiel à la longueur de l'administration de Loukachenko (dès 1994) estime critiquement l'état des droits de l'Homme en Biélorussie et participe à la politique des sanctions de la CE réalisée en ce qui concerne les représentants des pouvoirs de la Biélorussie (les sanctions de visa) et les entreprises biélorusses qui soutiennent financièrement le régime de Loukachenko.

La France appelle instamment la Biélorussie à libérer l’ensemble des personnes emprisonnées soit pour leurs convictions politiques, soit pour leur action au sein de la société civile en faveur des droits de l’Homme. La Biélorussie doit respecter les droits civils et politiques de tous ses citoyens, conformément à ses engagements internationaux.

L'hypocrisie de ces déclarations est stupéfiante. Avant tout il faudrait mettre de l'ordre dans sa propre maison et pas imposer ses habitudes dans la maison d'autrui.

P.P.S. Le printemps de l'année en cours la "guerre diplomatique" entre Minsk et Bruxelles a éclaté. Les ambassadeurs des pays de la CE ont quitté Minsk bruyamment en témoignage de la solidarité avec l'ambassadeur de la Pologne Leszek Szerepka et le chef de la représentation de la CE en Biélorussie Maïra Mora, soumis aux recommandations sonorisées à la fin du février par le Ministère des Affaires étrangères de la Biélorussie de se consulter avec leurs autorités. Maintenant après les consultations bien étoffées et de longue haleine les ambassadeurs de la CE humblement sans tapage et dégonflés ont comparu à Minsk.