SemiramisTour, Incoming Tour Operation
       
 

Main » Nouvelles

14.02.08 "Pourquoi les Russes boivent la vodka?"

La Russie, certes, s'associe à la vodka. Les Russes c'est tout d'abord la vodka, le ballet, l'espace cosmique, spoutnik, troïka, matriochkas, glasnost …

Le fatras de banalités? Oui, mais le banal ne signifie pas l'incorrecte! Banal - signifie courant, adapté par tout le monde. On n'a rien à discuter. Maintenant nous regarderons plus près (le plus intéressant se passe à l'approche de l'oculaire. La question est non dans ce que les Italiens et les Français boivent du vin et les Russes - la vodka. Ce sont les détails alimentaires. Ils boivent pourquoi? – ça c'est la pose juste de la question. Ensuite, hélas, la réponse triste suit …

Car la coupe du vin – c'est, sûrement, pour la gaieté, et cela est bon pour la santé - même les médecins le recommandent. La coupe encourage, élève le ton de la conversation, augmente le degré - pas de l'alcool dans l'organisme, mais de la perception de la vie. La coupe du vin convient bien au paysage chaud. Après quelques verres de «Médoc» il est plus agréable de dévisager les gens qui passent devant, beaucoup plus agréable qu'avant le coup … En effet, le café français – est un théâtre! Les fauteuils sont tournés vers la rue. Tu regardes, on te regarde …

En Géorgie le vin est une partie de la mentalité. Le raisin recueilli, il est pressé longtemps par les pieds propres … Le vin fermente longtemps, en accumulant la force … On ne peut pas serrer dans le temps ce processus sans déformation de l'esprit national, comme le processus ultérieur de boire.

La vodka, certes, accomplit tout à fait d'autres tâches sociales. On inonde avec elle le malheur et l'imperfection de la vie. Non pour l'amélioration de la fête, mais pour tirer le rideau sur le malheur. Et même quand on boive à cet heureux événement, tout de même on y entend la déchirure. En effet, après quelques petits verres tu ne comprends plus su tu es au mariage ou à la table funèbre. Le prétexte se perd, le degré domine.

Et en outre tous boivent bien, ou presque tous. Différemment, certes, et se soulent différemment … Mais quelqu'un abstème ici présent si ce n'est l'espion, c'est donc au minimum la personne bien suspecte. Boire – est la partie de la mentalité, le programme obligatoire! On s'assoie à la table, on verse - et en avant se soulager le cœur: à partir les gonzesses jusqu'à la politique. Et nous n'allons pas chez psychanalytiques. Notre psychologue est le voisin dans le compartiment, et tant mieux plus qu'il est accidentel. Parce qu'il partira et emmènera votre confession avec lui. Peut être, il y avait une transformation avec la vodka les temps récents, mais les buveurs n'ont pas encore changé. Ce sont les sujets différents. Il y a un sujet de la qualité. On plaisante que les vodkas ne peuvent pas être mauvaises, mais seulement bonnes ou très bonnes! A l'ouest une bonne vodka fait partie de la liste des produits élitaires alcoolisés, mais c'est égal – elle est pour la joie de la vie! Le sujet intéressant- la Russie, à quoi encore s'associe-t-elle (excepté la vodka)? Malheureusement, il y a des idiomes dans de différentes langues, assez triste pour nous. Par exemple, dans la langue finlandaise il y a une expression «le travail russe». Cela signifie le travail gâché. De sorte que c'est non seulement la vodka bien que ces notions s'entrelacent …

Il y a une théorie, qui explique la mentalité du Russe par le manque de fermeté du monde environnant. La vodka fait partie de cette théorie couramment, sans couture … Il est absurde de construire une bonne maison, le Tatar viendra demain et tout brûlera. Et même il ne faut pas avoir le Tatar – les siens enlèveront. Les mœurs des derniers ans devaient augmenter le nombre des ivres – et elles les ont augmentés! Tout à l'heure les données sur un nouveau record des Russes au sens de la consommation par habitant sont publiées … Correctement! Quel sens pour travailler «à long terme», si demain le "Tatar" sous couleur de l'inspection fiscale, tchékiste ou le seigneur féodal local - le khan viendront. D'ici est la philosophie du mépris pour une longue perspective: il est absurde de planifier! Si le jour arrive, il y aura une nouvelle nourriture. Le Bon Dieu donnera. À ce sens la vodka est un remède universel de la compensation des défauts de la vie sociale et politique. L'absence da la sûreté pour le lendemain explique à ce sens beaucoup …

Les Russes instruits assurent que la formule de la vodka était inventée par le chimiste génial russe Mendéléev, le beau - père du poète Alexandre Blok, mais en même temps également il était le créateur du système périodique des éléments chimiques. Conformément à la doctrine de Mendéléev la vodka doit avoir 40 degrés. N'importe quel écart, que ce soit l'augmentation ou la baisse de l'alcool, nuit à la santé. Les Russes montrent de la méfiance pour les breuvages dont le pourcentage d'alcool est égal à 38 degrés ou bien à 45. Ils croient aveuglément aux conclusions de Mendéléev, bien qu'ils ne sachent pas exactement, si le savant en effet en est venu un jour.

La consommation de la vodka est, sans doute, le rite. Entre le premier et le deuxième petit verre la pause doit être purement symbolique. Comme annonce le proverbe, entre les deux premiers verres même une balle ne doit pas avoir le temps de voler. Après le troisième petit verre on peut allumer la première cigarette. Après le sixième ou le septième il est censé d'en raconter les anecdotes scabreuses et en rire bruyamment. Après le neuvième on peut commencer à chanter.

Si pour les Européens la vodka est seulement le moyen pour remonter leur humeur, les Russes cherchent dans la vodka la fusion complète avec l'absolu (certes, pas avec l'Absolut suédois) et les immersions aux abimes les plus profondes. Les Européens veulent seulement bien manger. Les Russe de plus avec cela aspirent à comprendre la vérité, c'est-à-dire couper à eux-mêmes les veines ou percer le crâne à leur voisin sous l'influence insupportable de l'inspiration inattendue. Après chaque petit verre de l'alcool les Européens mangent quelque chose nutritif et bon. Les Russes ne mangent rien, parfois seulement hument un grand coup du pain. À leur avis, le hors-d'œuvre pour la vodka c'est l'argent jeté par la fenêtre. Le sens est non que ça soit bon, mais pour obtenir l'effet.

C'est pourquoi les Russes trouvent amoral d'être difficile pour la vodka, ou la négliger. Comme ils soulignent toujours, il y a seulement la vodka 'bonne' ou 'très bonne'. Et aucune troisième variante. Les statistiques des cas mortels ou de lourds empoisonnements provoqués par la 'bonne' ou la 'très bonne' vodka sont équivalents au martyre russe national. Mais s'il est question de la religion (mais pour les Russes c'est justement ce cas), des centaines de milliers des nouveaux s'ajoutent chaque année vers la communauté des martyrs sacrés.

"Boire ou ne pas boire?" - c'n'est pas la question en Russie. Parce que nous portons régulièrement cette question comme le toast - au fond il est devenu le prétexte pour boire. «La Russie est Hamlet soûl». Cette phrase ne se traduit pas en langue de Shakespeare, parce que seulement "la langue russe grand et puissant" peut déchiffrer son sens original, et s'en étant rendu compte, partir à l'éternité d'un petit verre.

Le 31 janvier le pays non sans fanatisme a faite l'anniversaire de la vodka, qui coïncide avec l'anniversaire du grand savant Mendéléev, qui a rangé non seulement les éléments chimiques, mais aussi a désigné les frontières précises pour l'eau et l'alcool dans notre boisson nationale.

Dans un des journaux prérévolutionnaires un romantique ardent a placé l'annonce passionnée : «Oh! Où es-tu la moitié de mon âme ?». Pour ceux qui sont loin de la théorie de l'existentialisme lyrique, on peut expliquer qu'il y a une version triste que toute personne vient au monde seulement avec une moitié de l'âme et languit jusqu'à ce qu'il trouve une autre âme proche et unique. Seulement dans ce cas les deux moitiés se lient dans l'entier, ce qui est la base de l'immortalité.

Il est clair que pour la personne normale cette version a l'air pas tout à fait convaincant, puisque la plupart des citoyens de la Russie sont persuadés qu'il ne faut pas chercher la deuxième moitié de l'âme parce qu'elle se vend dans le magasin. Et la fusion avec elle donne effectivement l'effet de l'immortalité. Pour un certain temps. L'énigme la plus fantastique: une belle jeune fille est sur le lit, la bouteille est sous le lit. On se demande: pourquoi nous tenons nos bras vers la bouteille ? La réponse: il ne faut pas la persuader. À propos, la personne buvant sait que l'immobilité n'est pas encore le prétexte pour s'arrêter à boire ….

Plusieurs savants cherchaient la raison de la passion de notre peuple pour les boissons spiritueuses. Mais c'est sans aucune utilité, c'est la même chose que chercher la pierre philosophique. Expliquez tout cela par les froids ou la vie difficile – malgré tout les raisons ne sont pas dans l'environnement. Elles sont à l'intérieur. L'âme de l'homme russe brûle de la destination, de l'élan, des passions et des réalisations. Mais dans les intervalles entre l'exécution des missions historiques la Russie se trouve toujours dans la syncope. Couvrir l'Europe de la Horde D'or, protéger le monde entier contre la horde brun, construire le socialisme et le détruire héroïquement, ouvrir les portes cosmiques – ça c'est à notre guise. Pourtant la vie courante est ennuyeuse pour l'esprit russe. Et alors qu'apparait la deuxième moitié de notre âme - 0,5 litre. L'absence de Grandes Taches c'est la tristesse pour la Russie.

Un philosophe buveur expliquait longtemps que la vodka en Russie joue le rôle d'une certaine chemise pare balle. Elle protège la personne contre la réalité l'entourant, autrement dit: pour que l'être ne définisse pas la conscience, on le cache par le voile de 40°. Le philosophe affirmait que notamment par un tel moyen le patrimoine génétique est gardé sur la terre et dont le pays volontiers fait part au moyen des guerres ou la migration au reste de l'humanité.

La vodka c'est non simplement une boisson, c'est une philosophie, un style de la vie - le parfum étourdissant des herbes des champs russes infinis, c'est la tristesse amère des chansons folkloriques, la chaleur brûlante de l'été, le froid piquant de l'hiver russe, la vodka c'est la vie c'est la vérité, c'est la Russie.


More news

31.05.2012

Loukachenko a raconté toute la vérité sur Sarkozy

02.03.2012

Enterrement du soldat Maxime Anissimov

24.12.2011

«Nous sommes plus que déçus par l'attitude de l'UE»

15.07.2011

Attaque des clowns

17.12.2010

La Mosquée Notre-Dame de Paris

17.05.2010

Se marier avec un étranger

03.06.2009

Cognac - façon de voir

13.03.2009

Un ex-soviétique, témoin oculaire, sur les côtés négatifs de la vie de la capitale française

20.01.2009

Le plaisir de la vodka.

04.09.2008

L'histoire de mon mariage et mes impressions de la France

17.06.2008

Paris – la capitale du Maghreb aux yeux d'un ex-Soviétique

08.05.2008

Les diplomates expulsés

13.07.2007

Il n'y a point de laides amours

15.05.2007

Sorcellerie secrète d’Ivan Kirchuk

26.03.2007

Terre des chats sauvages

07.02.2007

Kobrynka est la ville de Kobryn

12.12.2006

Les enfants des immigrants terrorisent impunément la France

11.12.2006

Noël - Nouvelle Année

30.10.2006

Richard Geshvantl: “Les comptoirs de poisson du marché Komarovski proposent plus de choix que ceux de Hambourg”

05.09.2006

Bourg de Gloubokoïé

28.08.2006

Confessions traditionnelles en Biélorussie

14.08.2006

Faites voir votre passeport

07.08.2006

Cérémonie de couronnement

06.06.2006

Escargots pour la France

29.05.2006

Laissez-passer au paradis

 

  
SemiramisTour

Design by ArtisMedia