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28.08.06 Confessions traditionnelles en Biélorussie

Aujourd’hui personne ne s’étonne si dans une famille le mari est orthodoxe et sa femme est catholique. Les Tatars biélorusses, musulmans d’après leur religion, se marient assez souvent avec des femmes chrétiennes. Il y a aussi des juifs, des luthériens, des protestants… Dans la république on a enregistré officielement 25 confessions et 2971 organisations religieuses, dont 142 sont des organisations à l’échelle de toutes les confessions, ce sont des missions, des écoles spirituelles, des diocèses, des groupements, des couvents et des confréries. Leurs relations avec l’Etat et la société sont réglementées par la Loi “Sur la liberté de conscience et les organisations religieuses” ratifiée en 2002 et soutenue par toutes les principales confessions. L’article 6 du document intitulé “l’Égalité des religions” annonce la chose suivante: “Toutes les religions sont égales devant la loi”.

Le préambule de la Loi parle d’un rôle spécial des cinq confessions historiquement traditionnelles dans le Bélarus (orthodoxie, catholicisme, islamismes, judaïsme et luthéranisme). Le leadeur parmi elles est l’Eglise orthodoxe biélorusse, car presque 80 pour-cents des croyants sont ses paroissiens. Les catholiques représente le deuxième grand groupe (14 pour-cents), ce qui n’est pas étonnant, car parmi les citoyens du pays il y a environ 400 mille Polonais ethniques. Il faut dire que dans le pays les représentants de 140 nationalités ont des passeports de citoyens du Bélarus. Il nous reste à imaginer le nombre de religions qui professent! L’Etat fait tout son possible pour qu’en rendant hommage aux confessions dominantes qui ont apporté un dépôt important dans l’histoire et la culture du pays et de la nation de ne léser et n’offenser personne.

Dans plusieurs endroits de la planète brule une flamme de guerre cruelle, les participants sont infectés par le fanatisme religieux ou font la guerre pour cacher leurs actes terribles derrière des slogans religieux. Dans le cadre de ces évenements le bon résultat des efforts globaux dans la maison biélorusse prend une grande importance. Il est impossible d’aimer Dieu et de ne pas aimer son voisin. A l’époque la ratification de la loi “Sur la liberté de la conscience et des organisations religieuses” a provoqué dans la société beaucoup de discussions. En se basant sur leur expérience, les croyants avaient peur que leurs droits et libertés soient violer. Cependant la vie d ‘une manière convaincante a réfuté les sceptiques.

Il n’y a pas longtemps le Bélarus a célébré solennellement le 60-e anniversaire de la Libération des envahisseurs nazis et le 60-e anniversaire de la Victoire dans la Grande guerre Nationale. Dans toutes les eglises du pays on a dit des messes pour les morts et victimes de la terreur hitlérienne. Les fascistes ne divisaient pas les martyrs selon leur foi. C’est pourquoi les gens se sauvaient et luttaient contre l’ennemi ensemble. A l’époque de la guerre les habitants du Bélarus ont caché dans leurs maisons des centaines de juifs condamnés à mort. Aujourd’hui ces personnes dévouées sont appelées les Hommes Justes de la paix. 2 mille personnes sont déjà notées dans ces listes honorables et nos compatriotes en représentent un quart! Il faut dire que le Bélarus a un précédent de liaisons très étroites et de tolérance entre les natifs du Bélarus et les Juifs. Il ne s’agit pas seulement de l’époque de l’Holocauste, car ces relations se sont formées beaucoup plus avant. Sur les terres biélorusses nous n’avons jamais eu de massacres locaux, ce qui est vraiment rare dans l’histoire mondiale. L’accord interconfessionnel dans le pays est un résultat historiquement déterminant. Au Bélarus on trouve sa deuxième patrie les Tatars qui sont venus non comme des conquérants, mais se sont installés dans notre pays sur notre invitation il y a 600 ans, labouraient la terre, construisaient des maisons, luttaient courageusement contre les ennemis de notre terre natale, trouvaient une entente avec leurs voisins et, certes, érigeaient des mosquées, où ils venaient prier pour demander que la paix et le bonheur viennent dans leurs familles.

Le métropolite de Sloutsk et de Minsk, Patriarche du Bélarus dans ses sermons et discours répète assez souvent la loi chrétienne suivante: “Faites aux autres ce que vous aimeriez qu’ils vous fassent”. Depuis longtemps ce postulat est non seulement une recommandation religieuse mais aussi une des règles principales humaines qui sert de base pour ériger une structure complexe de coopération publique et interconfessionnelle et de compréhension mutuelle civile au Bélarus.

Historiquement une phénomène unique s’est formée chez les Bélarusses – c’est la tolérance par rapport à confessions, doctrines idéologiques, groupes ethniques différents. A présent les représentants de plus de 130 nationalités habitent le pays.