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12.12.06 Les enfants des immigrants terrorisent impunément la France

Les leçons françaises

Tout ce qui se passe en France, toute cette révolte de feu des jeunes Français afro-maghrébins à la sympathie idéologique des générations aînées, n'a pas été pour des gens en pleine possession de leurs facultés comme un tonnerre dans le ciel clair transparent français. La révolte continue déjà très longtemps, mais cette fois on en est arrivé à un résultat trop chaud et enflammé. Les enfants des immigrants terrorisent impunément la France, qui, selon les derniers événements, agonise définitivement. Simplement avant tout cela se manifestait d'une manière mesquine: comportement impertinent, provocateur, vandale dans le transport public, offenses, vols, brigandages, bagarres. De telles "bagatelles" avaient lieu toujours et partout. Cela est devenu le phénomène de masse: une conduite agressive et voyou des meutes d'adolescents habillés, en général, de costumes de sport et casquette base-ball, en quête active de la sortie d'une mauvaise énergie. Et les Français se sont habitués. Ils se sont habitués à une crainte permanente, se sont habitués au rôle des souffre-douleurs. De plus, le paradoxe est que la majorité écrasante des Français expliquait (justifiait) ces actions pas trop bienveillantes de leurs compatriotes par leur situation sociale difficile, par le chômage de leurs parents. Alors que les gosses ayant du toupet passé toutes les bornes enivrés de l'impunité absolue ont arrangé un bizutage outrageux à leurs défenseurs naïfs – stupides dont le niveau financier, à propos, est aussi très éloigné du cinéma. Pour la comparaison: un immense nombre d'immigrants de l'Italie, de la Pologne, de l'Espagne, du Portugal est arrivé en France avant la Deuxième guerre mondiale. Et leur traintrain de la vie était plus que modeste, pour ne pas dire suprapauvre. Pourtant, leurs enfants, sans mentionner leurs petit- fils, sont devenus Français absolus à cent pour cent. Ils sont devenus Français extérieurement, intérieurement, ont assimilé la langue et les noms, sont entrés et se sont dissous dans la chaudière franco-civilisatrice.

Pour la première fois de sérieux symptômes de la maladie d'intégration nationale ont apparu au début des années 1980 à l'époque de l'administration de François Mitterrand - le Président au goût raffiné et qui estimait le plus une belle manière de savoir-vivre. Une expansion voyou- criminelle de jeunes Maghrébins et Afro-français nourris et élevés par une terre française fertile et généreuse. A ce moment on a négligé le bon sens, on n'a pas montré une fermeté. Au lieu de faire semblant que rien n'avait lieu il aurait fallu d'une façon élémentaire jeter un coup d'œil dans l'avenir proche. Cependant les politiciens français ont décidé de ne rien entreprendre. Il est tant d'autres problèmes! Et à quoi bon de penser de l'avenir quand aujourd'hui les fauteuils impérieux sont si confortables et duveteux. Justement à ce moment Le Pen a obtenu pour la première fois ses 15 % de choc. La cloche a sonné.

Au milieu des années 1990 le problème des enfants et des petit-fils des immigrants arabo-nègres a commencé déjà à frapper à la porte presque de chaque maison française. Le Président a changé, le parti au pouvoir a changé, mais le problème de longue durée de l'intégration toujours ne trouvait aucune solution. Seulement maintenant de hauts dignitaires impérieux ne remarquaient plus le problème, mais cachaient leurs têtes dans le sable. De surcroît: la société française suivant un avis de l'élite intellectuelle et soutenue par la plupart (parmi la jeunesse française - la majorité écrasante) de simple Français a choisi une recette justificative de l'événement: chez ceux-ci la situation économique est lourde, ils vivent dans les ghettos sans perspectives et se sentent étrangers et jetés sur les arrière-cours de la vie française.

Ensuite une tenue politique correcte a commencé: criminalité n'a pas de nationalité (bien que les statistiques démontrent que à 90 % des cas les crimes sont commis par les originaires des anciennes colonies), aumônes financières, perfusions socio-culturelles, obséquiosité, tentatives de démontrer de rares exemples d'une heureuse intégration à l'exemple des chanteurs et des comédiens connus. La carotte s'accroissait toujours, se perfectionnait. C'était de mauvais ton non seulement de parler du bâton mais Dieu on en gardait d'en penser. Mais l'essentiel est que la peur envers ce problème gênant s'est établit solidement dans une société instruite française.

Quelque chose qui ressemblait à la vérité a résonné seulement des bouches de deux gens. L'un de ceux-ci - fondateur et chef du Front National, ancien parachutiste Jean-Marie Le Pen. Deuxième - vedette et défenseur sans compromis de nos "petits frères-animaux" Brigitte Bardot. Notamment ces deux sont devenus cibles irritantes pour l'opinion publique. Ici la France a manifesté une fermeté et une persévérance idéologique. Il fallait avoir un grand courage pour avouer même à ses proches amis qu'on votait pour le Front National. C'était une sorte d'un sinistre théâtre de l'absurde - ou, en effet, la Cinquième République ne comprenait rien. A propos, une histoire semblable est arrivée maintenant avec le ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy.

Toute cette situation rappelle les événements précédant le mai - juin 1940, la chute honteuse survécue par la France de 1933 à 1940. C'était une défaite, qui est arrivée dans les têtes et les cœurs des citoyens d'une des puissances principales européennes de cette époque. Aujourd'hui la bataille pour la France sera plus que difficile. Et en cas de la défaite les Français perdront déjà non pas la bataille, mais la guerre - définitivement et irrévocablement. Mais il y aura-t-il au moins une bataille? Ou bien Paris de nouveau sera annoncé une ville ouverte ?..

Alexis Blouvchtein, Novembre, 2006