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17.06.08 Paris – la capitale du Maghreb aux yeux d'un ex-Soviétique

 

Aujourd'hui la vie de n'importe quel pays européen est impossible sans étrangers venus des autres coins exotiques de la planète. Même le spectacle d'un extraterrestre à deux têtes de couleur vert ou transparent se promenant dans les rues de New York, Londres ou Paris, ne serait plus devenu une sensation incroyable. Mais pour le moment on est obligé d'être satisfait par les Africains, les Khmers, les Ethiopiens ou les Indiens des Andes...

En Europe plus ou moins on s'est déjà habitués aux Noneuropéens. Les gens capables de voir la réalité profondément comprennent, que sans confusion et l'enrichissement mutuel des cultures l'Europe est condamnée à l'endurcissement et à la sclérose. Il est clair à tous, que la présence des émigrants exotiques est nécessaire pour des raisons économiques. Mais si les Européens mêmes unis par leur culture commune de plusieurs siècles, ne sont pas toujours capables de se retenir de mutuelles invectives, qu'est-ce qu'on peut leur reprocher dans leurs relations avec les étrangers?...

Une des villes les plus multicolores et polyglottes sur la planète est Paris, la capitale de la France, le pays, depuis toujours uni par des liaisons multiples avec le monde entier, mais pourtant donnant la naissance au mot le "chauvinisme".

Les représentants du Front National, dirigé par l'ami Le Pen, aiment écrire sur les murs en gros caractères /par les lettres d'archine/: "La France aux Francais!". Les militants contre le nationalisme signent d'en bas: "Bourgogne aux Escargots!" Nous espérons, que l'ironie sauvera la paix.

La plus grande minorité nationale de la France sont les Arabes, essentiellement du Maghreb (la Tunisie, l'Algérie, le Maroc), les pays se trouvant à la longueur des temps sous l'emprise des Français. Pour les raisons économiques tout à fait claires depuis longtemps, et particulièrement après l'acquisition par leurs pays de l'indépendance, les Arabes en masses se sont précipites dans la "métropole".

Dans la conscience populaire ou l'opinion répandue l'Arabe est, avant tout, le boutiquier du coin vendant après la fermeture des magasins ordinaires, aux prix, naturellement, plus grands, et cherchant en outre à rouler le client à quelques centimes ou plus. Ou bien c'est quelqu'un vendant au bistro son "kous-kous", les poulets rôtis, saucisses "merguez" et les pommes de terre "frites". Ainsi que l'escroc menu, le marchand des drogues et le maquereau. Le nom méprisant - "sale arabe", ou "basané", "bougnoule" (quelque chose comme le notre russe "cul noir"). Les Arabes mêmes, particulièrement la jeunesse, s'appellent "beure" (dans le féminin "beurette"). C'est l'argot français des jeunes - "verlan", ou les mots sont prononcés au contraire, et encore on change les voyelles.

En effet, les boutiques arabes sont innombrables. Ils vendent aussi la mangeaille tout à fait ordinaire française, comme des oeuvres du Maghreb, et toutes bagatelles comme "tout pour 1 euros!", et les produits en cuir, souvent douteux, dans le genre des faux "Louis Vutton", et divers colifichets de basse qualité. Ainsi que – les boucheris arabes, où la viande se prépare selon les règles islamiques. Maintenant, à cause du contrôle de cettes boutiques une vraie guerre sans façons va entre des différentes organisations musulmanes et les mafias. Un habitant sur dix du pays – est un Arabe. Une partie des Arabes se tient aux prescriptions de l'Islam.

Certes, le chiffre d'affaires de la boucherie arabe est énorme. Paris compte une quantité immense des restaurants arabes, de sales bistrots jusqu'aux luxueux, entièrement dans la dorure et les miroirs, à l'esprit des établissements de "Mille et une nuit". La boustifaille maghrébine est devenue depuis longtemps pour les Français la leurs.

En outre la spécialité arabe est l'entretien des ateliers de réparation d'automobiles et de petits garages. Et, bien sur, on recrute du milieu les ouvriers des usines. Sans ceux-ci "Citroën" ou "Renault" arrêteraient déjà depuis longtemps leurs chaines de production.

Presque tous les Arabes entrant à la longueur des décennies sur la terre de "l'Hexagone", n'avaient pas la qualification professionnelle, des racines, des connaissances. Mais la société française avec peine laisse entrer chez elle les nouveaux venus. En résultat, les chançards réussissaient à ouvrir leur propre affaire, les autres devenaient les manœuvres ou se mettaient à la chaine de production. Ils se fixaient dans les régions les plus pauvres, arrondissements pourris des villes, ou dans les faubourgs ouvriers. À Paris c'est le nord de la ville - Barbès, à côté de Monmartre, la région de la Gare de l'Est, Belleville, quartiers connus encore du début de XIX siècle comme les pépinières du vol et du banditisme. Maintenant ces régions sont reconstruites précipitamment, mais restent encore sombres et obscures, les arrière-cours très colorées comme "Folies-Méricourt", "rue de la Goutte d'Or" où encore il y a quelques ans il étaient difficiles d'acheter une bouteille du vin, par contre avec le haschisch et l'héroïne, ainsi qu'avec les éditions de couleur islamique fondamentaliste tout allait remarquablement et admirablement (la fin de la rue de la Roquette). C'est le royaume des boutiques, des cafés sombres, douteux avec les prostituées, le linge pendant des fenêtres, bains-hammams, les mosquées et médersas, se blottissant dans les anciens ateliers de meubles, petits magasins, bourrés par les éditions toutes sortes du Coran ou, au contraire, par vidéo et audiocassettes défendues pour le musulman véritable. Si vous vous trouvez ici au Baïram ou le jour de la fin de Ramadan, vous pourrez mettre en doute - si tu vous êtes dans la demi-heure de la marche de Grands boulevards.???

Si ce sont les quartiers du vieux Paris (comme les faubourgs historiques, leur adhérant, comme Clichy, Bagnolet, ou Montreuil) qui ont le charme, alors que de nouvelles "villes – satellites", (telles comme La plaine Saint-Denis, Maisons Alfort ou Arcueil), en sont privés entièrement. Avec les différences insignifiantes nationales et économiques, ils sont tout à fait pareils à nos Lubertsy ou Mytychtchy, tanières risquées de banlieue de Moscou. Excepté les "supermarchés", quelques cafés, "centre culturel", cinéma et multitudes de garages, blocs HLM, il n'y a plus rien au total.

A la maison – c'est la tristesse. Le paternel bosse à la fabrique, ou traîne dans les bureaux de l'aide sociale, en prolongeant la validité de l'allocation de chômage et en arrachant de nouvelles "allocations familiales". Le frère aîné est occupé par le même, ou est plaqué dans la tôle, ou est proche de cela. Ou il est devenu déjà "kaïd". Si ne pas savoir, que les types de telle propriété ne sont pas l'invention des auteurs des comédies françaises sur la vie des policiers, il n'est plus facile croire en leur réalité, que reconnaître une réelle existence d'un "nouveau Russe" de Moscou avec les doigts en éventail de fer.

Alexieï Khvostenko, le poète connu et le chanteur qui a vécu longtemps à Goutte d'Or, jurait, que par ses propres yeux a vu, comment un "kaïd" local est arrivé inspecter la rue: d'abord un dogue noir avec les dents d'or a sauté de la "Jaguar" gris foncé dotée des poignées d'or; après derrière le chien le maître en costume de "Keaton" est sorti en rampant sur la surface et a dit aux ouailles respectueusement inclinées: "Inchallah!" – et est allé s'accorder de quelque chose au café rance du coin.

Pour le musulman " Inchallah!", c'est-à-dire "si le Dieu permet", est un mot clé. Pour les Français rationnels et pragmatiques un tel fatalisme est insupportable. Un "Sale arabe" s'avère pour lui le parasite condamné, dans le meilleur cas, qui est bon pour être régulièrement battu par un policier corrompu. De manière de rues "le flic"- en "verlan" sonne comme "keuf", et "vénal" - "pourri" - sonne comme "ripoux". Mais dans la réalité impitoyable l'an ne passe pas que tel "keuf ripoux " n'ait tue d'un coup de fusil un adolescent noir ou gris, qui se met à courir quelque part mal à propos.

Ensuite - les débats dans la presse et à l'Assemblée Nationale qui ne mènent nulle part, les démonstrations de "SOS Racisme" et encore une quantité plus grande de graffitis à propos de "la France pour les Français".

Une grande expression islamique "Inchallah" pour les Arabes en France se retourne on ne sait pas pourquoi par la vie sur l'accotement. Un sur dix vit comme ça - mais la quantité de médecins, d'avocats, de politiciens, d'hommes de lettres, de philosophes ne correspondent pas à cette proportion. Les adolescents arabes à la rigueur savent tant bien que mal parler "la langue de casbah" et imitent les rappeurs de Los Angeles, pour quoi ils étudient le dictionnaire raisonné de la langue française "Le Robert" : "là il y a beaucoup de mots". Il est temps de se rappeler Camus.

Il faut encore ajouter, que la masse bronzée frisée est tout à fait hétérogène. Ce sont les Tunisiens mous, tendres et content de leur vie: comment donc!, la Tunisie – est un seul pays tranquille et tout à fait démocratique du Maghreb. Il existe des Algériens d'un air morose: je vous crois!, ce pays le plus européanisé dans la région, se coule tout plus profondément au règlement de comptes entre les fanatiques religieux - politiques. Il y a des Marocains honorant le roi et jetant des coups d'œil méprisants sur les voisins dégingandés. En outre il y a les "harkis", des Arabes faisant la guerre en Algérie du côté des Français, détestés par les compatriotes et jusqu'aujourd'hui pas comblés de bienfaits par la société française. Enfin, les ressortissant du Liban se tenant à l'écart des Maghrébins. Essentiellement, ce sont les membres des familles correctes et aisées de la vallée paradisiaque de la Bekaa, qui ont abandonné leur villas, les bois d'olive et les vignobles. Les voyous mineurs d'Aubervilliers et les boutiquiers de Barbès pour ces cardiologues raffinés et les employés des grandes agences "Public Relations", s'en tenant, en plus, essentiellement, au christianisme nestorien ou le catholicisme, ne sont pas les compatriotes.

Et encore les imams obstinés et "hadjis" illettrés en burnous et les toques blanches, persuadant les parents, que les femmes doivent fermer le visage et les hommes doivent éviter les relations avec les "infidèles". Il y a des Berbères roux et aux yeux bleus, que le monde arabe ne reconnaît pas comme une nation particulière. Il y a de jeunes ballots, avec le coloris arabe cultivant une noirceur à la Esénine (poète russe): buvant l'alcool contrairement aux interdictions, respectant (à leur guise) le sexe féminin et composant les chansons semi-paillardes, semi de rok-n-roll dans le style "raï", quelque chose comme le mélange de la musique du groupe la "Dune" et le blues honnête de Chicago mêlé des souffrances orientales.

Il y a déjà dix ans Jean Nouvel, le plus célèbre architecte très à la mode de la France, a construit un bâtiment gigantesque de "L'Institut du Monde Arabe", sponsorisé par tous les émirs pétroliers. Il est très difficile de dire de quoi s'occupe cette institution. Une "aspiration à l'intégration des différentes cultures", déclarée dans son programme à part l'organisation des expositions somptueuses et des conférences emphatiques, ne se manifeste aucunement. Yves Lacoste, politologue connu, a déclaré avec raison: "Le futur de la société française dépend de celui avec qui les "beurettes" se marieront. Si avec les Français - il y a une chance de l'intégration des Arabes. Si avec les compatriotes - le pays est condamné à la vie avec l'organisme agressif et fermé à l'intérieur de lui-même".

N'ayant pas une certaine expérience, il n'est pas toujours facile de distinguer de l'Arabe un Juif maghrébin. Autrefois d'immenses communautés des Juifs locaux peuplaient la Tunisie, le Maroc et l'Algérie. Ils vivaient côte à côte avec les Arabes et les Français "colons", ils parlaient arabe et français, à peine en langue hébraïque. Dans les années 50 - 60 presque tous ils sont partis – les uns pour l'Israël, les autres à la "métropole". Vers le moment de leur apparition les Juifs européens - ashkénazes dans leur majorité écrasante se sont déjà francisés - excepté un petit groupe fermé des Hassid-Lubavitch occupé du commerce des bijouteries. Les Séfarades maghrébins ont remplacé par eux-mêmes le groupe vacant dans le menu métier de couturier et de pelleterie, où les Juifs d'Europe de l'Est ont travaillé avant. Le quartier "Sentier" - le cœur de l'industrie des habits de la France, le lieu, où parfois des carrières fantastiques se sont réalisées en une année, où les immigrants illégaux travaillent dans les ateliers clandestins et où le textile sert assez souvent de couverture pour le trafic des drogues, la prostitution et le business de jeu, est devenu leur royaume. Le "youpin" maghrébin (le nom injurieux du Juif), qui a réussi à vite gagner la fortune – est un personnage très coloré. Il adore montrer, qu'il a atteint du succès, qu'il est - "Quelqu'un". Ici tout à fait il rendra des points à nos caucasiens. Grâce à cela, il est héros aimé de telles anecdotes : "Simon demande à sa femme :" T'as vu la nouvelle "Porsche" de Nathan? "-" Oui, la notre, à mon avis, est meilleure.". Une année plus tard il dit:" T'as vu une nouvelle maison de Nathan à Neuilly?" - "Oui, mon cher, mais notre nouvelle maison est meilleure". Dans six mois il dit: " T'as vu une nouvelle maîtresse de Natan? - "Oui, Simon, mais la notre est certainement meilleure ".

Certainement, pas tous les Juifs maghrébins réussissent à devenir prospères. Le grand nombre continuent à travailler dans les usines ou dans l'industrie de construction. Ils se plaisent dans leur famille, entretiennent les liens parentaux et aiment s'établir ensemble en communauté. L'un de tels îlots – est une ville de Sarcelle, non loin de Paris. Il était construit dans les années 70 et extérieurement ressemble beaucoup à nos bâtiments neufs, mais plus propre et plus soigné. On ne sait pas pourquoi la moitié de sa population sont les ressortissants de la Tunisie. Ici les fenêtres exhalent les odeurs des épices orientales, les tapis sont aères sur les balcons, la musique exotique se fait entendre des cafés. Avec cela il est difficile de l'appeler le ghetto, la tristesse et la condamnation des bourgs arabes ne se font pas sentir dans son air.

L'antisémitisme en France n'est pas trop agressif. Mais on peut assez souvent entendre: "chez ceux-ci tout est saisi...". Et en effet - la communauté des Juifs maghrébins fait les exemples de l'union et des carrières impétueuses. De tels célèbres empires textiles, comme "Naf-Naf", "Chevignon", "Bensimon", ont été créés au cours de quelques années par les gamins commençant par le petit commerce en gros des blousons en cuir et des chandails sur "le marché aux puces". La fameuse "The French connection", l'une de plus puissante narkomafia du monde, a été contrôlé aussi par les Maghrébins. Mais cette communauté fait l'exemple de l'intégration rapide: sans rompre avec les traditions, les parents aspirent à donner aux enfants la formation excellente, à leur frayer la voie dans la vie. Les enfants des petits commerçants et des tailleurs deviennent avocats connus, médecins, journalistes, musiciens.

 

Anecdote:

Le professeur de l'école parisienne contrôle la présence des élèves :

- Mustafa ibn Kemal ?

- Present!

- Yakin badr Haret-Din ?

- Present!

- Alla Bar-Bier ?

- Professeur, mon nom se prononce correctement Alaine Barbier.


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