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13.07.07 Il n'y a point de laides amours

Alexandra est devenue la femme d'un chasseur et éleveur de rennes évenque et a accouché pour lui une fille Nadia.

Une Parisienne Alexandra Lavrilier, professeur de Sorbonne, chargé de recherches du laboratoire d'étude de la culture de la Mongolie et la Sibérie du Centre National des Etudes Scientifiques de l'Université Parisienne est tombée amoureuse d'un chasseur évenque, l'a épousé, s'est installée avec lui dans la taïga et lui a accouché une fille.

Récemment elle a soutenu à Sorbonne une thèse de doctorat de 700 pages, ayant écrit pendant 10 ans l'histoire scientifique la plus complète des Evenques.

La première fois Alexandra est arrivée au Nord russe comme l'interprète, avec le groupe des photographes français recueillant les documents sur les chamans. Les endroits, où les Evenques vivaient, les cerfs, la chasse, la taïga – tout l'a bouleversée. Deux ans plus tard elle est arrivée à Oust'-Nukj. C'était le novembre et personne ne voulait la prendre à la taïga de crainte qu'elle puisse succomber au froid. Mais elle a convaincu de l'emmener.

- Les Russes représentent le mode de vie des Evenques comme difficile et rude, - Alexandra dit. - Mais cette vie me semble confortable. Ici on a tout ce qui est nécessaire: nourriture, boissons, travail. On peut vivre confortablement même dans la tente, travailler, jouir du silence primitif et des traditions séculaires. L'essentiel est le calme d'âme, qui donne la force à écrire, filmer, regarder, réfléchir.

Paul ne laisse jamais sa famille affamée

En visitant les territoires de campement, Alexandra a fait connaissance avec Paul (Pacha/Pachka) Vassiliev - jeune chasseur chanceux et éleveur de rennes. Pacha courtisait d'une manière touchante une étrangère, pendant le déjeuner il lui laissait le meilleur morceau de viande. Et ensuite a proposé candidement a Alexandra de vivre avec lui dans une tente. La tente est devenue leur maison commune pendant deux ans. Et ensuite le mariage de Pacha et de Sacha a été enregistré à l'administration de bourg d'Oust'-Nukj.

- Oui, même je ne me rappelle plus, quand ils ont commence à vivre ensemble, - l'Evenque Nadia plisse le front.

- Pour nous tout est clair dans leurs relations, - l'Evenque Galia fait des confidences. - En effet, avant la naissance de la fille ils ont vécu deux ans ensemble. S'il n'y avait pas eu de sentiments, ils auraient déjà couru de côté et d'autre.

Les gosses dans les campements dessinent passionnément...

- Pachka est timide, - ses amis disent, - combien de fois elle l'a invité chez elle à Paris, mais lui, il réplique à ça: «A quoi bon? On croirait que je n'ai jamais vu de grandes maisons?» La taïga est la maison pour Pacha. Il est un excellent chasseur. Cet automne Sacha est allée au Singapour. Elle appelait Pacha. Mais lui, il dit: «Où aller? La chasse commence!».

Pacha est fier du choix. Personne des hommes de sa génération n'a réussit à se marier avec omoukée - une femme du peuple lointain. Leur fille Nadejda - Alexandra Vassilieva-Lavrilier est née en mai 2000 à Nérungri. Ensuite Alexandra est partie pour Paris, ayant arrangé à Moscou le problème de la double nationalité de la fille. Maintenant Nadia âgée de 7 ans sait vivre dans la taïga dans la tente et aller des kilomètres à côté des cerfs. Mais peut aussi sans se distinguer des autres se promener dans les rues de Paris comme si de rien n'était. La fille sait les langues russe, française et évenque.

Chaque jour Alexandra inscrit ses observations, en les accompagnant des dessins, des photos et des commentaires. Elle a appris à coudre les bottes fourrées, traiter les peaux et arracher la viande des os, mettre la tente, cuire le pain et pêcher...

... Étudient les sagesses informatiques

- Quand Alexandra va dans le bourg, on entend de tous les côtés: «Salut, Sacha! Viens chez nous!» - l'Evenque Gala Abramova dit. - Et si elle vient, les conversations durent tard après le minuit.

Aujourd'hui Alexandra Lavrilier a deux maisons. Le premier est au centre de Paris, l'autre - dans le bourg nordique éloigné.

- Je ne sais pas à laquelle je suis plus attachée. Je viens à Paris, j'arrange mes affaires et je m'empresse de rentrer ici. On me demande souvent : «Eh bien, que fais-tu là?». Mais il suffit de visiter le Nord une fois, et il t'appelle de nouveau et de nouveau…