SemiramisTour, Incoming Tour Operation
       
 

Main » Notre offre » Excursions à travers la Biélorussie » Description des tours

LEE HARVEY OSWALD A MINSK

 Il s'appelle Lee Harvey Oswald. C'est cet homme que l'Amérique toute entière accusa d'avoir commis l'acte. L'acte d'avoir tué le Président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy. Le 24 novembre 1963, il emporta dans sa tombe le secret et la vérité sur ce qui s'est réellement passé ce jour du 22 novembre 1963, à Dallas. En étudiant les faits de sa vie, les historiens ont pu découvrir une toute autre opinion sur ce présumé meurtrier : il n'aurait été, en fait, qu'un simple bouc émissaire.

La rue, la maison et le balcon

de Lee Harvey à Minsk 

Au début des années 60 notre héros vivait dans la capitale biélorusse et a fait la ville de Minsk célèbre peut-être plus que qui que soit dans son histoire moderne.

La maison numéro 2, rue Communistitcheskaïa domine un large méandre de la rivière Svislotch à côté du parc. Du balcon de l'appartement 24 au 3-me étage on voit le miroir des eaux, les arbres du jardin et le bâtiment du Ministère de la défense avec ses colonnes classiques. Il est pittoresque ici et aucuns signes visibles ne rappellent le rapport de ce lieu avec à l'un des crimes, tristement connus dans l'histoire – l'assasinat du président Kennedy. Une plaque commémorative avec l'inscription "Ici vivait Harvey Oswald" manque.

 Lee Harvey Oswald

Ceux que la curiosité historique ou l' attirance vers les complots amène à la capitale de la Biélorussie, peuvent voir, que quelques décennies passées les endroits mémorables liés à la vie étrange, qu'Oswald menait ici du janvier 1960 jusqu'au mai 1962, ont été gardé dans l'inviolabilité. Une grande usine où Oswald travaillait, produit toujours les appareils de radio et une autre appareillage électronique. Il appartient toujours à l'Etat, et aujourd'hui, comme autre fois, est fermé pour les visites. Le KGB qui s'appelle toujours KGB possède aussi le club, où Oswald aimait danser et le club même porte toujours le nom de Dzerjiski, le père de la police secrète soviétique.

Pourquoi Oswald a abandonné en 1959 son service dans la marine militaire et s'est rendu en URSS, ayant demandé ici de l'asile politique – et ce n'est que quelques années après la mort de Staline ? Probablement, c'est justement que de telle façon que les gens réellement acharné n'en font qu'à sa tête?

Oswald s'est sauvé en URSS en octobre 1959 inspiré par des idées romantiques du paradis pour les prolétaires. Malgré son bien-être, il avait un rêve très particulier; devenir citoyen de la grande communauté soviétique. Il se décide d'apprendre la langue russe et amasse près de 1500 dollars. Il quitte son pays comme prévu, et se dirige vers l'U.R.S.S.

Après avoir effectué un long périple via Le Havre, Londres et la Finlande, Lee arrive à Moscou ou il présente immédiatement aux autorités son désir de devenir un citoyen russe. Lorsqu'on lui apprend que son visa est expiré, Oswald fait une tentative de suicide; il est retrouvé inconscient dans sa chambre d'hotel.

A la sortie de l'hopital il réaffirme aux russes son attachement à l'Union Soviétique et à l'idéologie marxiste ce qui se révelera payant.

Pourtant, à Moscou le "réfugié" a essuyé un refus. On a étudié sa biographie: le susnommé a poussé dans une famille malheureuse, dans l'armée il approvisionnait les avions - éclaireurs. Les pouvoirs évidemment ne sachant pas que faire avec le jeune Américain mécontent l'envoient à Minsk en république "provinciale" de Biélorussie pour travailler dans une fabrique de matériel radio. Rapidement, son attrait pour le système soviétique s'amenuise au fur et à mesure qu'il découvre la réalité de la vie en URSS.

On l'installe dans un modeste appartement près de l'usine de Minsk où il s'exerçe pendant plusieurs mois. Il fait la connaissance de plusieurs gens et tous le trouvaient étrange. Etant sous la surveillance pertmanente un Américain en U.R.S.S. Lee tenait à spécifier qu'il n'était pas un communiste mais un marxiste de la plus pure espèce.

 

Marina Proussakova

attend son prince

 

Marina Proussakova

Oswald a laissé des notes vives sur la vie à Minsk :

«L'an 1960, le 7 janvier. Je suis arrivé à Minsk"...

Le 10 janvier. Le jour est férié, je me promène dans la ville, elle est très belle …

Le 11 janvier. J'ai visité une usine radio («Horisont" actuellement), où je vais travailler. J'y ai rencontré un immigrant argentin Alexandre Zéguère. Le Juif polonais a immigré en Argentine en 1938 et est revenu à la Pologne (actuellement c'est le territoire de la Biélorussie) (Osvald, probablement, a en vue la Biélorussie Occidentale). Il me semble, qu'il veut m'annoncer quelque chose...

Le 13-16 janvier. Je travaille comme métallo, le salaire est de 700 roubles par mois, le travail est facile, j'apprends vite le russe... Je vis sur un grand pied, et je suis très content. Le 5-me jour de chaque mois je recevrai un chèque de la Croix Rouge au montant de 700 roubles comme "aide". De sorte que par mois il y aura 1400 roubles. Presque comme chez le directeur de l'usine! Zéguère m'observe. Ce n'est pas à mon goût qu'on que partout le portrait de Lénine me regarde de tous les cotes honorables, et réveil musculaire obligatoire tous les matins (les fantômes de Herbert Wells!).

Le 16 mars. J'ai reçu un petit studio avec la cuisine et la salle de bain près de l'usine (8 minutes de marche) avec une belle vue de deux balcons sur la rivière, et c'est presque gratuit (60 roubles par mois), c'est un rêve russe (Osvald résidait sur l'angle des rues Rouge et Communiste).

Du 1 mai. Zéguère me conseille de rentrer aux USA. C'est une première voix contre, que j'ai entendu. Je respecte Zéguère, il a vu le monde. Il me raconte des choses sur l'URSS, que je ne connais pas. Je m'suis senti inquiet, c'est la pure vérité!

Août - septembre. Mon russe s'améliore, et je commence à me rendre compte, dans quelle société je vis. Les réunions obligatoires après le travail, redressement politique, visite des cours et l'expédition de tout l'atelier au kolkhoze (excepté moi) le dimanche pour ramasser les pommes de terre...

1961, janvier. Il faut reconsidérer mon désir de rester. Le travail monotone, on sait pas où dépenser l'argent, qui je touche. Les clubs de nuit ou les bowling sont absents, excepté les soirées de syndicat, dont j'en ai marre..

 

C'est à cet époque de sa vie le 17 mars 1961 à l'âge de 21 ans qu'il rencontre lors d'un bal populaire la femme qu'il allait épouser, Marina Proussakova préparatrice en pharmacie à l'hôpital de Minsk âgée de 19 ans. Il tombe amoureux d'elle. Ils se fréquentent peu de temps et ils se marient à Minsk en Avril 1960. Elle tombe enceinte 1 an plus tard et donne à Lee une petite fille nommée June en souvenir de ce jour de Juin où Marina allait devenir mère.

Les jeunes mariés décident de rentrer aux Etats Unis car Lee est trop désabusé. Oswald envoie une demande à l'ambassade américaine pour rentrer dans son pays natal. Les autorités russes ne s'opposent pas au départ de la jeune femme russe. C'est seulement en 1962 qu'ils quittertont Minsk. Ayant dit adieu à la «life" soviétique, Lee Harvey se réjouissait brièvement de sa vie - le 24 novembre 1963, après deux jours après le meurtre de Kennedy, il a été blessé mortellement par un Américain vengeant le président...

Marina, Lee et leur fille

 

Marina et Lee auprès de la maison

Après la désagrégation de l'URSS le KGB a ouvert ses archives, et en 1999 le Présidents Boris Eltsine a donner au Président Clinton un libre accès aux documents confidentiels. A l'avis de plusieurs historiens, les documents confirment la non-participation de l'URSS au meurtre du Président américain, mais ici, comme partout, les théories du complot sont vivantes, qui sont alimentées par la méfiance pour le pouvoir et les soupçons, que l'essentiel n'est pas déclassifié.

Les plaques commémoratives sont absentes, les agences touristiques n'y organisent ni visites ni excursions.

 

 

 

Lee Harvey Oswald à Minsk

Néanmoins les souvenirs d'Oswald sont vivants chez ceux qui le connaissait et dans les lieux dont l'habitué il était. Stanislav Chouchkevitch, le premier leader de la Biélorussie indépendante expédiée en 1994 en démission au cours de la lutte politique, travaillait avec Oswald à l'usine de Minsk et lui apprenait la langue russe. Dans l'interview il se rappelle, qu'Oswald était un gars sympathique, mais un mauvais ouvrier. Des autres qui connaissaient Harvey disaient: "Il était ni chair ni poisson, comme-ci, comme-ça". Les femmes remarquaient ce que les intéressait : "De haute taille, jeune homme bien de sa personne, sympathique et gai". Oswald ne goûtait pas la vie locale et souvent il se jurait comme un charretier d'une manière pittoresque: "Que votre "life" aille faire foutre!".

Lee et Marina partent à Moscou

et ensuite en Amérique

Malgré les signes des nouveaux temps peu de choses ont changé ici et cela donne un vaste libre cours à l'imagination de ceux qui veut se représenter le milieu, dans leuqel le futur assassin de Kennedy se formait. La maison, où vivait Oswald, appartenait à la radiousine, ici on accordair les appartements aux ouvriers. Sur la partie opposée de la rue on voit jusqu'à présent une maison en bois, où en 1898 le premier congrès du parti communiste a eu lieu. En tournant le coin vers la place de la Victoire, Marina Proussakova vivait qui est devenue une femme d'Oswalde.

 

Le nouveau locataire de l'appartement  

Edward Saguyndykov avec une amie

Aujourd'hui Edward Saguyndykov âgé de 68 ans vit dans le studio d'Oswald. Il a acheté cet appartement de 27 mètres carrés à 13000 dollars américains il y a trois ans. Il ne devinait pas la valeur historique de la surface habitable acquise. Seulement plus tard il a appris une triste gloire de cette habitation, ce qui l'a inquiété pour quelque temps.

Marina Nikolaevna Proussakova-Oswald est restée aux USA après la mort de son époux. Leurs filles sont devenues Américaines à cent pour cent.

Plus tard en Amérique Marina a publié un livre des ses souvenirs sur son mariage. L'honoraire solide qu'elle avait reçu a assuré l'existence aisée.

 

 

  
SemiramisTour

Design by ArtisMedia